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Les étapes d’une affaire de droit familial

Dans cette section, vous trouverez de l’information sur chaque étape d’une instance de droit de la famille à la Cour supérieure de justice. Elle ne :

  • fournit pas des conseils juridiques. Vous devriez toujours parler à un avocat spécialisé dans le droit de la famille pour obtenir des conseils concernant votre affaire. Pour en savoir plus sur la façon d’obtenir des conseils juridiques, visitez Trouver de l’aide et des services de représentation.
  • fournit pas de renseignements précis sur les affaires de protection de l’enfance. Si une société d’aide à l’enfance intervient auprès de votre famille, même si vous n’avez aucune affaire devant les tribunaux, Aide juridique Ontario (AJO) pourrait être en mesure de vous aider.

La Cour supérieure de justice de l’Ontario a compétence exclusive sur les questions de divorce et de répartition des biens et, avec la Cour de justice de l’Ontario, peut également entendre des affaires portant sur des questions parentales, un soutien financier pour les conjoints et les enfants et des questions urgentes de sécurité. La Cour de justice de l’Ontario a compétence exclusive sur les affaires de protection de l’enfance et les adoptions.

À 25 emplacements en Ontario, il existe une division de la Cour de la famille de la Cour supérieure de justice. Parfois appelée Cour unifiée de la famille, la Cour de la famille unifie la compétence de la Cour de justice de l’Ontario et de la Cour supérieure de justice et peut entendre toutes les instances de droit de la famille, y compris les affaires de divorce, de répartition des biens, d’accès et de contacts des parents avec les enfants, de pensions alimentaires, de protection de l’enfance et d’adoption.

Vous pouvez trouver une division de la Cour de la famille aux emplacements suivants :

Barrie • Belleville • Bracebridge • Brockville • Cayuga • Cobourg • Cornwall • Hamilton • Kingston • Kitchener • Lindsay • London • L’Orignal • Napanee • Newmarket • Oshawa • Ottawa • Peterborough • Pembroke • Perth • Picton • St. Catharines • St. Thomas • Simcoe • Welland

Pour en savoir plus sur les emplacements des tribunaux, consultez la page Tous les tribunaux — Heures et index des adresses | Ontario.ca

Il existe de nombreux services de droit de la famille liés aux palais de justice de votre communauté.

Sur cette page :

  • Programme d’information obligatoire
  • Centre d’information sur le droit de la famille (CIDF)
  • Les avocats-conseils et les avocats de service d’Aide juridique Ontario
  • Services de médiation liés aux tribunaux
  • Centres de visites surveillées
  • Interprètes

Programme d’information obligatoire

Dans la plupart des affaires de droit de la famille, les parties doivent participer à un programme d’information obligatoire. Lors des séances d’information, des professionnels du droit de la famille vous fourniront des renseignements sur le processus judiciaire, les options disponibles pour vous aider à régler votre différend, ainsi que sur les effets de la séparation sur les enfants et les adultes.

Lorsque vous déposerez votre requête auprès du tribunal, vous obtiendrez des renseignements sur la façon d’organiser une séance d’information obligatoire et d’y participer.

Pour savoir ce qui se passe lors d’une séance d’information obligatoire, consultez le site Justice pas-à-pas ou le site Web du ministère du Procureur général.

Centre d’information sur le droit de la famille (CIDF)

Il y a un Centre d’information sur le droit de la famille (CIDF) dans chaque Cour supérieure de justice qui traite des affaires de droit de la famille. Le personnel du CIDF peut :

  • fournir des renseignements au sujet du processus judiciaire;
  • fournir des renseignements sur la médiation familiale et d’autres modes de règlement de vos différends;
  • vous orienter vers des services offerts dans votre collectivité.

Pour en savoir plus, consultez la page Centres d’information sur le droit de la famille | Ontario.ca

Les avocats-conseils et les avocats de service d’Aide juridique Ontario

Si votre revenu est peu élevé, Aide juridique Ontario (AJO) a des avocats-conseils et des avocats de service qui peuvent être disponibles au tribunal pour vous fournir des conseils et une assistance juridiques gratuits, ou qui peuvent vous diriger vers d’autres services d’aide juridique.

Vous pouvez appeler le greffe de votre tribunal local ou le service téléphonique de conseils sommaires de l’Aide juridique Ontario au 1 800 668-8258 pour savoir quels services sont offerts dans votre collectivité.

Services de médiation liés aux tribunaux

Même si votre affaire est déjà devant les tribunaux, nous vous encourageons à régler vos questions en litige sur consentement par voie de médiation, dans la mesure du possible.

Les parties à une affaire de droit de la famille peuvent recevoir des services de médiation gratuits le jour de leur comparution devant le tribunal, quel que soit leur revenu.

La médiation est un moyen volontaire et confidentiel de régler les différends en matière de droit de la famille. Si vous et l’autre partie consentez à recourir à la médiation, un médiateur familial peut travailler avec vous pour vous aider à conclure un accord.

Le processus de médiation comporte de nombreux avantages, en particulier pour les affaires de droit de la famille. Par exemple :

  • Les deux parties travaillent ensemble pour résoudre les désaccords.
  • Les médiateurs sont formés pour vous aider, vous et la partie adverse, à communiquer et à négocier plus efficacement, ce qui peut vous aider à court et à long terme.
  • L’objectif de la médiation est que vous et la partie adverse puissiez trouver vos propres solutions.
  • La médiation peut être plus abordable. Des services de médiation subventionnés sont disponibles selon votre revenu.
  • La médiation peut être moins stressante que le processus judiciaire.

Le médiateur rencontrera d’abord chacune des parties séparément pour s’assurer qu’elles veulent toutes les deux participer au processus et que la sécurité des parties n’est pas menacée.

Ensuite, le médiateur organisera habituellement des réunions en présence des deux parties; cependant, il existe des options vous permettant de participer depuis des pièces différentes (la médiation navette). Le médiateur vous aidera à trouver des solutions mutuellement acceptables.

Les médiateurs familiaux ne font pas ce qui suit :

  • prendre des décisions sur la manière de régler vos problèmes;
  • fournir des conseils juridiques.

Il est important que vous et la partie adverse obteniez les conseils juridiques dont vous avez besoin pour pouvoir prendre des décisions éclairées au sujet de votre accord.

Le juge de votre instance peut vous ordonner de faire une consultation avec un service de médiation lié au tribunal, où vous apprendrez comment la médiation peut vous aider à régler vos problèmes, ainsi que d’autres ressources communautaires utiles.

Vous trouverez des renseignements sur les services de médiation gratuits et subventionnés dans les CIDF ou sur le site Web du ministère du Procureur général à : www.ontario.ca/fr/page/fournisseurs-de-services-de-mediation-familiale.

Centres de visites surveillées

Du temps parental supervisé peut être organisé s’il y a des problèmes de sécurité pendant les visites ou les échanges de temps parental. Le temps parental supervisé signifie que quelqu’un d’autre doit être présent lorsque vous visitez vos enfants ou lorsque des échanges ont lieu. Les parents peuvent s’entendre sur un accord sur le temps parental supervisé, ou il peut être exigé par le tribunal.

Les centres de visites surveillées offrent un endroit où les visites et les échanges parentaux peuvent avoir lieu sous la supervision d’un personnel et de bénévoles formés. Vous ne pouvez accéder à ces services que si vous obtenez une ordonnance du tribunal.

Les centres de visites surveillées offrent des services sur place et virtuels.

Interprètes

Le ministère du Procureur général ne fournit des interprètes gratuitement que si vous :

  • avez un faible revenu;
  • avez besoin d’un interprète francophone;
  • utilisez le langage des signes.
  • un juge l’ordonne

Si vous ou l’un de vos témoins avez besoin d’un interprète et que vous satisfaites aux critères susmentionnés, vous devez en informer le tribunal bien avant la date de votre procès.

Toutes les autres parties sont responsables d’engager leur propre interprète, qui doit être approuvé par le tribunal.

Consultez le site Web du ministère du Procureur général pour obtenir de plus amples renseignements sur les interprètes judiciaires.

Sur cette page :

  • Coordonnateurs de l’information sur l’accessibilité
  • Agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille (violence familiale)
  • Travailleurs autochtones de la Cour de la famille

Coordonnateurs de l’information sur l’accessibilité
Si l’accès au tribunal ou la participation à un événement du tribunal vous pose des difficultés en raison d’un handicap, vous pouvez obtenir une assistance auprès du coordonnateur de l’information sur l’accessibilité du tribunal. Les coordonnateurs de l’information sur l’accessibilité peuvent mettre à votre disposition des mesures d’adaptation, comme de l’équipement ou des services, lorsque vous visitez le tribunal en personne ou en ligne.

Pour en savoir plus sur ce que font les coordonnateurs de l’information sur l’accessibilité, visitez le site Web du ministère du Procureur général.

Agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille (violence familiale)
Si vous avez été victime de violence familiale et que vous participez à une procédure judiciaire devant la Cour de la famille, il se peut que vous puissiez obtenir l’aide d’un agent de soutien dans le contexte de la Cour de la famille qui pourra :

  • donner des renseignements sur les procédures devant la Cour de la famille;
  • vous aider à vous préparer aux instances de la Cour de la famille;
  • vous orienter vers d’autres services et soutiens communautaires spécialisés;
  • aider avec la planification de la sécurité, notamment pour les déplacements au tribunal;
  • vous accompagner aux instances judiciaires, si cela est approprié.

Pour en savoir plus sur les agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille et sur la façon d’en trouver un dans votre région, consultez le site Web du ministère du Procureur général.

Travailleurs autochtones de la Cour de la famille
Les travailleurs autochtones de la Cour de la famille soutiennent les membres des collectivités autochtones qui participent au processus de la Cour de la famille, dans les domaines suivants :

  • fournir des renseignements juridiques sur les procédures judiciaires;
  • aider à retenir les services d’un avocat, y compris de l’aide pour présenter des demandes auprès d’Aide juridique Ontario;
  • aider à l’aiguillage vers des ressources communautaires et des services d’interprétation;
  • soutenir les membres de ces collectivités lors des comparutions devant la Cour.

Demandez à votre bureau local du CIDF s’il y a un travailleur autochtone de la Cour de la famille à votre tribunal.

Dans la mesure du possible, les tribunaux doivent tenir compte des opinions et des préférences des enfants lorsqu’ils règlent des affaires parentales.

Parfois, le tribunal demande l’aide du Bureau de l’avocat des enfants (BAE), afin qu’un professionnel neutre puisse présenter le point de vue des enfants au tribunal.

Le BAE peut fournir :

  • une représentation juridique de l’enfant;
  • une enquête sur les questions parentales;
  • un rapport sur le point de vue de l’enfant (rapport sur l’opinion de l’enfant).

Une fois que le juge demande au BAE de l’aider dans une affaire, les parties doivent remplir un formulaire d’admission qui est disponible à l’adresse suivante : https://ontariocourtforms.on.ca/fr/office-of-the-childrens-lawyer-forms/.

Le BAE décidera ensuite s’il peut aider dans l’affaire et quel service il peut fournir.

Pour en savoir plus sur le Bureau de l’avocat des enfants, consultez le site Web du ministère du Procureur général.

La Loi sur le divorce et la Loi portant sur la réforme du droit de l’enfance exigent que vous tentiez de régler vos problèmes familiaux hors cour, si possible. Il existe différents types de modes alternatifs de règlement des différends pour vous aider, y compris la négociation, la médiation, l’arbitrage, le droit collaboratif et les coordonnateurs parentaux. Ceux-ci peuvent ne pas toujours être appropriés si vous êtes à risque en raison de la violence familiale.

Sur cette page :

  • Plans parentaux
  • Négociation
  • Médiation
  • Médiation-arbitrage
  • Droit de la famille collaboratif
  • Coordination parentale

Plans parentaux

Si les parents parviennent à s’entendre hors cour, il est préférable de documenter l’entente dans un plan parental.

L’échantillon de clauses pour un plan parental du ministère de la Justice ainsi que le guide du plan parental et le modèle de plan parental de l’Association of Family and Conciliation Courts – section de l’Ontario sont deux outils qui peuvent aider les parents à élaborer leurs propres plans parentaux.

Pour en savoir plus sur la création d’un plan parental, consultez le site Justice pas-à-pas de CLEO.

Négociation

Les négociations sont des discussions dans le cadre desquelles vous et la partie adverse tentez de régler votre différend et d’arriver à une entente. Si vous ne pouvez négocier directement avec l’autre partie en raison d’une restriction applicable à la mise en liberté sous caution ou pour une autre raison, vous pourriez négocier par l’intermédiaire d’avocats ou d’un tiers neutre.

Si vous êtes en mesure de conclure un accord, vous devez mettre par écrit les conditions dont vous avez convenu. Si aucune action en justice n’a été introduite, l’accord écrit qui devrait être préparé s’appelle l’accord de séparation. Si une action en justice a été introduite, votre accord écrit s’appelle le procès-verbal de règlement.

Il est important de noter qu’un accord de séparation peut ne pas être exécuté par un tribunal si une partie n’a pas communiqué tous les renseignements financiers pertinents (divulgation financière) au moment de la conclusion de l’accord. De plus, il est toujours préférable pour chacun d’entre vous d’obtenir des avis juridiques indépendants avant la signature de l’accord pour s’assurer que vous comprenez vos droits et obligations.

Community Legal Education of Ontario (CLEO) fournit des renseignements sur la façon de négocier un accord à l’amiable et sur la façon de conclure un accord de séparation.

Médiation

La médiation est un moyen volontaire et confidentiel de régler les différends en matière de droit de la famille. Si vous et l’autre partie consentez à recourir à la médiation, un médiateur familial peut travailler avec vous pour vous aider à régler votre différend.

Le processus de médiation comporte de nombreux avantages, en particulier pour les questions familiales. Par exemple :

  • Les deux parties travaillent ensemble pour résoudre les désaccords.
  • Les médiateurs sont formés pour vous aider, vous et la partie adverse, à communiquer et à négocier plus efficacement, ce qui peut vous aider à court et à long terme.
  • L’objectif de la médiation est que vous et la partie adverse puissiez trouver vos propres solutions.
  • La médiation peut être plus abordable.
  • La médiation peut aussi être moins stressante que le processus judiciaire.

Les médiateurs familiaux ne font pas ce qui suit :

  • prendre des décisions sur la manière de régler vos problèmes;
  • fournir des conseils juridiques.

Il est important que vous et la partie adverse obteniez les conseils juridiques dont vous avez besoin pour pouvoir prendre des décisions éclairées au sujet de votre accord.

Vous trouverez des renseignements sur les services de médiation gratuits et subventionnés dans les centres d’information sur le droit de la famille (CIDF) situés dans chaque tribunal qui traite des affaires de droit de la famille, ou sur le site Web du ministère du Procureur général.

Médiation-arbitrage

Dans certaines collectivités de l’Ontario, des services de médiation-arbitrage payants sont offerts comme un autre moyen d’aider les gens à régler leurs problèmes de droit de la famille.

Voici les étapes de ce processus :

  • Premièrement, avant de commencer, il faut signer une convention de médiation-arbitrage qui confirme notamment que vous avez obtenu des conseils juridiques indépendants.
  • Une fois ce document signé, un médiateur professionnel vous aidera, ainsi que la partie adverse, à convenir de vos questions en litige et ensuite à les consigner dans une entente écrite.

Si vous ne parvenez pas à régler vos différends par la médiation, vous entamerez alors un processus d’arbitrage distinct, généralement avec le même professionnel. Dans le cadre de l’arbitrage, vous présentez vos arguments à l’arbitre et répondez aux arguments de la partie adverse. La partie adverse fait de même.

  • Une fois que l’audience est terminée, l’arbitre rend une décision qu’on appelle une sentence d’arbitrage familial. Vous et la partie adverse devez respecter la sentence d’arbitrage, qui peut être exécutée par le tribunal.
  • Si l’une des parties est d’avis que l’arbitre a commis une erreur, elle peut interjeter appel de sa décision.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur l’arbitrage familial, y compris la médiation-arbitrage, sur le site Web du ministère du Procureur général.

Droit de la famille collaboratif

Le droit de la famille collaboratif est une approche servant à régler les différends familiaux de façon collaborative. Dans le cadre du droit de la famille collaboratif, vous, la partie adverse et vos avocats respectifs devez convenir au préalable par écrit de ne pas saisir les tribunaux alors que vous négociez de façon collaborative. Vous devez aussi convenir au préalable qu’en cas d’échec de l’approche collaborative, ni l’un ni l’autre des avocats ne pourra vous représenter ni représenter la partie adverse dans le cadre du processus judiciaire.

Vos avocats travailleront ensuite ensemble avec vous et la partie adverse pour échanger des renseignements et chercher à comprendre vos besoins et attentes.

Une fois que vous avez ces renseignements, vous êtes encouragés à trouver des façons de régler vos problèmes par voie d’entente. Les ententes auxquelles vous parvenez grâce à cette approche collaborative du règlement des problèmes sont ensuite consignées dans un accord de séparation.

Si vous ne parvenez pas à une entente dans le cadre du droit de la famille collaboratif, vous pouvez saisir les tribunaux, mais vous devrez engager un autre avocat pour qu’il vous représente.

Des renseignements sur la façon de trouver un avocat qui exerce le droit collaboratif dans votre collectivité sont disponibles sur le site Web de la Fédération de droit collaboratif de l’Ontario.

Coordination parentale

La coordination parentale est un processus pour les parents qui ont des antécédents de conflits graves en ce qui concerne les problèmes parentaux. La coordination parentale peut aider à réduire les conflits au moyen de la médiation, de l’éducation des parents et de l’arbitrage.

Un coordonnateur parental est généralement un professionnel de la santé mentale ou un avocat qui a de l’expérience avec les familles très conflictuelles, le développement de l’enfant et les modèles de violence familiale.

Les parents qui ont déjà une ordonnance du tribunal ou une entente parentale établissant la façon dont les décisions concernant les enfants sont prises et un calendrier parental détaillé peuvent embaucher un coordonnateur parental s’ils ont des conflits sur la façon de les mettre en pratique. Les coordonnateurs parentaux peuvent prendre des décisions sur la façon d’interpréter les ordonnances ou les ententes du tribunal.

La coordination parentale vise à garder les parents à l’écart du processus judiciaire et à améliorer la communication.

Vous trouverez de plus amples renseignements sur la coordination parentale sur la page Justice pas-à-pas de CLEO.

Sur cette page :

  • Choisir le bon tribunal et la bonne municipalité
  • Préparation d’une requête
  • Procès non contesté
  • Réponse à une défense

Choisir le bon tribunal et la bonne municipalité

Avant de déposer votre requête, assurez-vous que vous introduisez votre cause devant le bon tribunal et dans la bonne ville. La règle 5 des Règles en matière de droit de la famille contient de plus amples renseignements sur le tribunal devant lequel la cause doit être introduite :

  • Si vous souhaitez que le tribunal rende des ordonnances sur des questions de divorce ou de biens, vous devez introduire votre cause devant la Cour supérieure de justice (dont la Cour de la famille).
  • Si votre requête ne traite que d’une demande de droits parentaux ou des aliments, vous pouvez choisir d’introduire votre cause devant la Cour de justice de l’Ontario, pourvu qu’il y en ait une dans votre collectivité.
  • Votre cause en droit de la famille sera généralement entendue au palais de justice de la municipalité où vous ou l’autre partie habitez. Si vous présentez une demande de droits parentaux, vous devez présenter la demande dans la municipalité où vit l’enfant.
  • S’il y a un danger immédiat pour votre santé ou votre sécurité, ou celle de votre enfant, ou s’il existe un risque que votre enfant quitte l’Ontario, vous pouvez introduire votre cause dans n’importe quelle municipalité.

Préparation d’une requête

La règle 8 des Règles en matière de droit de la famille contient de plus amples renseignements sur la façon d’introduire une cause en droit de la famille.

Si vous n’avez pas encore d’ordonnance définitive du tribunal, la première étape d’une action en justice consiste à préparer une formule judiciaire, appelée une requête. Vous utilisez ce formulaire pour demander les ordonnances que vous souhaitez que le tribunal rende (vos demandes) et fournir les faits à l’appui de votre demande.

Vous devez choisir la requête dont vous avez besoin :

Si la seule chose que vous demandez est le divorce, vous devriez déposer une formule 8A : Requête simple (divorce seulement). Vous ne pouvez pas demander autre chose dans une requête simple.

Si vous et l’autre partie êtes d’accord sur toutes les demandes que vous présentez, notamment en ce qui concerne le divorce et d’autres questions, par exemple les questions relatives aux responsabilités parentales et à la pension alimentaire, vous devriez déposer une formule 8A : Requête conjointe.

Si vous et l’autre partie n’arrivez pas à vous entendre sur la façon de résoudre certaines des questions, vous devez déposer une formule 8 : Requête générale.

La personne qui présente la requête initiale est le requérant et l’autre personne est l’intimé.

Pour obtenir des renseignements détaillés sur la façon d’introduire une cause devant le tribunal de la famille et sur les autres formulaires que vous devrez peut-être remplir, consultez le site Web suivant : Justice pas-à-pas de CLEO : Comment introduire une cause en droit de la famille?

Vous pouvez également trouver ces renseignements dans le Guide des procédures à la Cour de la famille du ministère du Procureur général : introduire votre cause de droit de la famille.

Pour obtenir des renseignements détaillés sur la façon de demander le divorce au moyen d’une requête simple sans autre demande, d’une requête conjointe avec votre ex-conjoint, consultez le site Justice pas-à-pas : séparation et divorce

Procès non contesté

Une fois que votre requête a été signifiée, l’autre partie dispose d’un délai de 30 jours (ou de 60 jours si elle se trouve à l’extérieur du Canada ou des États-Unis) pour préparer, vous signifier et déposer auprès du tribunal sa formule 10 : Défense, qui constitue sa réponse aux allégations faites dans la requête.

Si l’autre partie n’a pas signifié et déposé sa défense dans les délais et qu’elle n’a pas demandé plus de temps pour le faire, vous pouvez prendre des mesures pour obtenir un procès non contesté. Cela signifie que le tribunal tranchera votre affaire en se fondant uniquement sur votre preuve.

Vous devez remplir une formule 23C : Affidavit pour un procès non contesté. Ce formulaire est un document fait sous serment ou affirmation solennelle, ce qui veut dire que vous devez le signer devant un avocat ou un commissaire aux affidavits pour affirmer solennellement ou sous serment que son contenu est véridique. Votre affidavit peut être fait sous serment ou affirmation solennelle devant un greffier au palais de justice si vous n’avez pas d’avocat.

Vous devez également joindre une ébauche de la formule 25 : Ordonnance (formule générale) aux ordonnances que vous demandez au juge de rendre.

N’oubliez pas que le juge ne peut rendre une ordonnance que si vous avez inclus la demande dans votre requête et qu’il est convaincu que la preuve appuie votre demande.

Votre cause peut faire l’objet d’une audience non contestée devant le tribunal. Vous pouvez également déposer ces documents auprès du tribunal à l’aide d’une motion rédigée selon la formule 14B et demander au juge de rendre une décision écrite, sans que vous ayez à vous présenter au tribunal.

Réponse à une défense

Si vous avez introduit une requête et que l’autre partie vous signifie une formule 10 : Défense, vous disposez d’un délai de dix jours pour y répondre en remplissant une formule 10A : Réponse, en la signifiant à l’autre partie et en la déposant auprès du tribunal. La réplique vous donne l’occasion de commenter toute nouvelle allégation ou question que l’autre partie soulève dans sa défense. Il ne s’agit pas d’une occasion de soulever de nouvelles questions.

Pour de plus amples renseignements sur la façon de répondre à une défense, consultez Justice pas-à-pas : Étapes d’une affaire de droit de la famille — Préparez votre réponse

La règle 10 des Règles en matière de droit de la famille indique comment présenter une défense à une requête.

Si une requête en droit de la famille vous a été signifiée, vous disposez d’un délai de 30 jours (ou de 60 jours si vous vous trouvez à l’extérieur du Canada ou des États-Unis) pour préparer, signifier à l’autre partie et déposer votre réponse auprès du tribunal au moyen de la formule 10 : Défense.

Dans votre défense, vous pouvez être d’accord ou ne pas être d’accord avec les allégations du requérant et fournir les faits qui appuient votre position. Vous pouvez également utiliser ce formulaire pour présenter votre propre demande d’ordonnances judiciaires (vos demandes) et expliquer les faits à l’appui de votre demande.

La partie qui a introduit la requête est le requérant et la personne qui la reçoit est l’intimé.

Pour obtenir des renseignements détaillés sur la façon de présenter une défense à une cause en droit de la famille et sur les autres documents que vous devrez peut-être remplir, consultez le site Justice pas-à-pas de CLEO : Comment répondre à une instance en droit de la famille?

Vous trouverez également ces renseignements dans le Guide des procédures à la Cour de la famille du ministère du Procureur général : répondre à une requête.

La règle 6 des Règles en matière de droit de la famille contient de plus amples renseignements sur la façon de signifier des documents dans une affaire de droit de la famille.

Avant de pouvoir déposer des documents auprès du tribunal, vous devez d’abord signifier vos documents, ce qui signifie en remettre une copie aux autres parties.

Une fois que vous avez signifié vos documents et que vous souhaitez les déposer auprès du tribunal, vous devez déposer une preuve de signification. Une formule 6B : Affidavit de signification ou une formule 6C : Certificat de signification de l’avocat ou du parajuriste doit être remplie par la personne qui a signifié vos documents. Ce formulaire indique au tribunal la personne qui a signifié les documents, l’endroit et la façon dont ils ont été signifiés.

La preuve de signification garantit au tribunal que toutes les autres parties ont eu l’occasion de prendre connaissance de l’affaire et de présenter leur version au tribunal avant que toute ordonnance ne soit rendue.

Dans certaines circonstances exceptionnelles, vous pouvez demander au tribunal une ordonnance temporaire et vous n’avez pas besoin de signifier à l’autre partie à l’avance. Il s’agit de situations d’urgence où l’avis à l’autre partie aurait de graves conséquences sur la santé et la sécurité d’une partie ou d’un enfant, ou lorsqu’il n’est pas raisonnablement possible ou nécessaire de remettre un avis à l’autre partie dans les circonstances. Pour en savoir plus sur les motions d’urgence sans préavis, consultez le paragraphe 14(12) des Règles en matière de droit de la famille.

Pour en savoir plus sur la signification de documents, consultez le Guide des procédures à la Cour de la famille du ministère du Procureur général : signifier les documents.

Sur cette page :

  • Dépôt en ligne par l’intermédiaire du portail
  • Dépôt limité sur papier au greffe ou par courriel
  • Comment nommer vos documents électroniques

Dépôt en ligne par l’intermédiaire du portail
Les parties doivent maintenant déposer la plupart des formulaires familiaux par l’intermédiaire du Portail de soumission en ligne pour les instances en droit de la famille.

Le dépôt en ligne de vos documents comporte plusieurs avantages :

  • Vous n’avez pas besoin de déposer les originaux de vos documents en personne.
  • Vous pouvez les payer en ligne de façon sécuritaire.
  • Lorsque les documents sont déposés en ligne, un courriel vous est envoyé pour confirmer que le tribunal les a reçus.
  • Une fois les documents traités, un autre courriel vous est envoyé pour indiquer si les documents ont été acceptés ou rejetés aux fins de dépôt.

Certains documents ne peuvent pas être déposés par l’intermédiaire du portail en ligne :

Rendez-vous sur le site Web du ministère du Procureur général pour en savoir plus sur la façon de déposer vos documents par l’intermédiaire du portail en ligne.

Dépôt limité sur papier au greffe ou par courriel
Si vous n’avez pas d’avocat et que vous ne pouvez pas déposer vos documents en ligne par l’intermédiaire du portail, ou si votre dossier est urgent (moins de cinq jours), vous pouvez déposer des documents papier au palais de justice ou par voie électronique aux adresses électroniques indiquées dans la directive de pratique de chaque région.

Comment nommer vos documents électroniques
Lorsque des documents sont soumis au tribunal en format électronique, le nom du document doit être sauvegardé comme suit :

  • le type de document (y compris le numéro de formule);
  • le type de partie qui dépose le document;
  • le nom de la partie qui dépose le document (y compris les initiales de la partie si le nom n’est pas unique dans l’affaire);
  • la date à laquelle le document a été créé ou signé, selon le format JJ-MMM-AAAA (p. ex. 12-JAN-2021).

Par exemple, les documents doivent être sauvegardés comme suit :

  • État financier Formule 13.1 – Intimé – A. Wong – 21-NOV-2021
  • Mémoire de conférence relative à la cause Formule 17A – Requérant – G. Singh – 13-MAR-2022
  • Affidavit de divorce Formule 36 – Requérant – Nathanson – 12-JAN-2023

Veuillez consulter les directives de pratique provinciales consolidées de la Cour supérieure de justice pour obtenir des renseignements à jour sur la façon de déposer vos documents judiciaires.

Case Center est une plateforme en ligne que les parties, les avocats et les juges doivent utiliser pour lire des documents électroniques lorsqu’ils se trouvent au tribunal, que la comparution soit virtuelle ou en personne.

Case Center permet à tout le monde – y compris le juge – d’avoir accès à tous les documents dans l’affaire. Case Center permet aussi de renvoyer facilement les autres participants à la page dont vous parlez.

Les inscriptions et les ordonnances des tribunaux ainsi que les renseignements sur les tribunaux Zoom seront téléversés dans Case Center, vous devriez donc vérifier votre compte lorsque vous recevez un courriel indiquant qu’un nouveau document a été téléversé dans votre affaire.

Aide avec Case Center

Si vous n’êtes pas représenté devant le tribunal, le ministère du Procureur général offre un soutien par téléphone et courriel pour Case Center Composez le 1 800 980-4962 ou le 647 438-0403 et choisissez l’option 4 pour le soutien Case Center, ou envoyez vos questions par courriel à info.Case Center@ontario.ca.

L’aide est disponible de 8 h 30 à 17 h (du lundi au vendredi).

Pour obtenir des directives de la Cour quant à savoir comment et quand utiliser Case Center, ainsi qu’un soutien et des conseils utiles, consultez la Directive de pratique provinciale consolidée pour les instances de droit de la famille de la Cour supérieure de justice et la page Case Center de la Cour.

Sur cette page :

  • États financiers
  • Documents montrant vos biens, vos économies et vos dettes
  • Ordonnances automatiques, règle 8.0.1

Lorsque votre cause concerne des demandes de pension alimentaire pour enfants, de pension alimentaire pour époux ou de partage des biens, vous devez normalement fournir à l’autre partie et au tribunal des renseignements et des documents sur vos finances. C’est ce qu’on appelle la divulgation de la situation financière.

Vos obligations en matière de divulgation de renseignements financiers sont énoncées à la règle 13 des Règles en matière de droit de la famille et à l’article 21 des Lignes directrices sur les aliments pour les enfants.

Il est très important que les deux parties divulguent leur situation financière dès que possible, pour les raisons suivantes :

  • la divulgation de votre situation financière complète à l’autre partie est un premier pas vers le règlement de vos questions relatives aux aliments et aux biens;
  • si vous ne divulguez pas vos renseignements financiers à l’autre partie, cela pourrait retarder le règlement de l’affaire et faire augmenter vos coûts;
  • si vous n’avez pas divulgué votre situation financière comme l’exige la règle 13, un juge peut vous ordonner de payer tout ou partie des frais juridiques de l’autre partie;
  • dans certains cas, si vous ne divulguez pas les renseignements financiers requis, un juge peut trancher l’affaire sans votre participation en ignorant (radiant) vos documents judiciaires.

États financiers

Si votre cause porte sur des questions financières, il y a deux types d’états financiers que les parties doivent remplir, signifier à l’autre partie et déposer au tribunal.

Il s’agit de documents faits sous serment ou affirmation solennelle, ce qui veut dire que vous devez le signer devant un avocat ou un commissaire aux affidavits pour affirmer solennellement ou sous serment que son contenu est véridique. Votre affidavit peut être fait sous serment ou affirmation solennelle devant un greffier au palais de justice si vous n’avez pas d’avocat.

Documents montrant vos biens, vos économies et vos dettes

En plus de leurs états financiers, les parties doivent également s’échanger des documents indiquant leurs revenus, leurs biens, leurs économies et leurs dettes.

Pour en savoir plus sur les types de documents que vous devez présenter à l’appui de vos états financiers, consultez le Guide des procédures à la Cour de la famille du ministère du Procureur général : documents financiers à l’appui.

Ordonnances automatiques, règle 8.0.1

Dans la plupart des affaires de droit de la famille, lorsque vous délivrez votre requête ou votre motion en modification, le tribunal rend une ordonnance automatique, la formule 8.0.1, que vous devrez remettre à l’autre partie. L’ordonnance automatique décrit les documents que chaque partie doit fournir à l’autre dans le cadre des obligations de divulgation relativement à une affaire de la Cour de la famille.

La partie qui n’a pas déployé d’efforts pour se conformer à ces obligations avant la conférence relative à la cause pourrait être condamnée à payer les frais judiciaires de l’autre partie aux fins de préparation de la conférence.

Il peut être difficile de rassembler, de signifier à l’autre partie et de déposer au tribunal auprès du tribunal tous les documents financiers susmentionnés, mais il faut respecter les règles.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la divulgation de la situation financière, la façon de remplir, de signifier, de déposer et de mettre à jour vos documents relatifs à la divulgation de la situation financière, consultez le Guide des procédures à la Cour de la famille du gouvernement de l’Ontario : divulgation de la situation financière.

Consultez aussi le site Justice pas-à-pas : Qu’est-ce qu’un état financier? Quels documents dois-je remettre à mon partenaire?

Il y a un certain nombre d’étapes à suivre dans la plupart des causes de la Cour de la famille avant de pouvoir prévoir un procès :

  • Programme d’information obligatoire
  • Première comparution (si une division de la Cour unifiée de la famille est saisie de votre affaire)
  • Conférence relative à la cause
  • Conférence en vue d’un règlement amiable
  • Conférences de programmation et de gestion du procès

La plupart de ces étapes vous encouragent, vous et l’autre partie, à organiser votre affaire, à échanger vos documents rapidement et à régler autant de questions que possible afin d’éviter les coûts et le stress d’un procès.

Pour savoir ce qui se passe à chacune de ces étapes dans une affaire de droit de la famille, consultez le Guide du ministère du Procureur général sur les procédures à suivre dans une cause de droit de la famille : Étapes obligatoires du traitement d’une cause à la Cour de la famille.

Pour un organigramme interactif des étapes d’une cause de droit de la famille, consultez Justice pas-à-pas : Étapes d’une affaire de droit de la famille.

Si votre cause est devant la division de la Cour de la famille de la Cour supérieure de justice, à moins qu’il ne s’agisse d’un divorce, d’un partage des biens ou d’une sentence arbitrale, une première date d’audience sera fixée par le tribunal lorsque la demande sera présentée. Cette date est appelée une **première comparution**.

Lors d’une première comparution, le greffier vérifie tous vos documents pour s’assurer qu’ils sont complets et qu’ils ont été correctement signifiés. Vous aurez également la possibilité de discuter d’un règlement ou de tenter une médiation avec l’autre partie. Si vous parvenez à vous mettre d’accord sur certains points lors de la première comparution, vous pouvez déposer votre entente auprès du tribunal et demander à un juge de rendre une ordonnance sur consentement.

Si la cause n’a pas été réglée et que vos documents sont complets, le greffier de la première comparution fixera normalement une date pour une conférence relative à la cause devant un juge ou un agent de règlement des différends (ARD).

Pour toutes les autres causes, la date de première comparution aura normalement lieu lors d’une conférence devant un juge ou un ARD.

Sur cette page :

  • Qu’est-ce qu’une conférence sur le droit de la famille?
  • Comment se préparer à une conférence sur le droit de la famille?
  • Limites du nombre de pages, taille de la police et espacement des documents de la conférence
  • À quoi s’attendre lors de la conférence?
  • Confidentialité
  • Ordonnances à une conférence
  • Coûts à une conférence

Qu’est-ce qu’une conférence sur le droit de la famille?

La règle 17 des Règles en matière de droit de la famille est la règle principale qui s’applique aux conférences sur le droit de la famille et établit le processus pour les trois types de conférences dans une cause de droit de la famille : les conférences relatives à la cause, les conférences en vue d’un règlement amiable et les conférences de gestion du procès.

Une conférence est une étape d’une cause de droit de la famille au cours de laquelle un juge ou un ARD vous rencontre, ainsi que l’autre partie et vos avocats, le cas échéant, pour discuter des points suivants :

  • les questions sur lesquelles vous pouvez vous mettre d’accord;
  • les questions sur lesquelles vous n’êtes pas d’accord;
  • les chances de résoudre ces questions;
  • de la manière dont la cause doit avancer.

Chaque conférence est l’occasion de résoudre tout ou partie des problèmes, ce qui peut vous faire économiser du temps et de l’argent.

Pour une image interactive de l’intérieur d’une salle d’audience en droit de la famille de la Cour supérieure de justice, consultez Illustrations de la Cour de la famille – Justice pas-à-pas

Comment se préparer à une conférence sur le droit de la famille?

Il est important de déposer les bons documents en préparation de votre conférence. Vous pourrez ainsi avoir une discussion fructueuse avec le juge ou l’ARD et contribuer à résoudre votre cause ou à la faire avancer.

Pour obtenir des renseignements sur la façon de planifier une conférence sur le droit de la famille, de s’y préparer et d’y participer, consultez le Guide des procédures à la Cour de la famille du ministère du Procureur général : étapes à suivre pour participer à une conférence,

Vous pouvez également trouver ces renseignements sur le site Justice pas-à-pas :

Qu’est-ce que la conférence relative à la cause en droit de la famille et comment se déroule-t-elle?

Qu’est-ce que la conférence en vue d’un règlement en droit de la famille et comment se déroule-t-elle?

Qu’est-ce que la conférence de gestion du procès en droit de la famille et comment se déroule-t-elle?

Limites du nombre de pages, taille de la police et espacement des documents de la conférence

Tous les documents déposés pour une conférence familiale doivent être préparés en utilisant au moins une police de 12 points et un double interligne.

Le tribunal a limité le nombre de pages du mémoire que vous pouvez déposer pour la conférence. Les limites sont de 8 pages pour un mémoire de conférence relative à la cause et de 12 pages pour un mémoire de conférence en vue d’un règlement amiable, ainsi que les pièces jointes permises.

N’incluez pas de longs textes, courriels ou messages sur les médias sociaux. Au lieu de cela, seuls les extraits nécessaires et pertinents de ces communications doivent être joints à titre de pièces.

Vous trouverez une liste des pièces jointes autorisées qui ne sont pas prises en compte dans votre limite de pages dans la Directive de pratique provinciale consolidée pour les instances de droit de la famille de la Cour supérieure de justice (partie I E1).

À quoi s’attendre lors de la conférence?

Selon les lignes directrices de la Cour, les conférences sont normalement prévues en personne au palais de justice, à moins que le juge n’en décide autrement. Vous devez arriver au moins 30 minutes avant l’heure prévue pour le début de votre conférence. Cela vous donnera une autre chance de discuter de votre cause avec l’autre partie, ce que vous êtes tenu de faire en vertu des Règles en matière de droit de la famille, à moins qu’il n’y ait une ordonnance du tribunal interdisant les contacts ou un risque de violence familiale par une personne qui n’est pas représentée par un avocat.

Si votre conférence se déroule de façon virtuelle, des informations sur Zoom vous seront fournies soit dans votre dossier sur Case Center, soit par le Bureau de coordination des procès du tribunal.

Les conférences sont généralement moins formelles qu’une motion ou un procès, et tout le monde peut rester assis lorsqu’il parle. Au début de la conférence, le juge vous expliquera la procédure et dirigera ensuite une discussion sur les questions soulevées par la cause. Le juge vous donnera une rétroaction sur la façon dont ces questions pourraient être tranchées par la Cour en fonction des forces et des faiblesses de votre cause si votre celle-ci devait être jugée.

Le juge vous encouragera à régler toutes ou certaines des questions en litige en fonction de ces commentaires, vous devez donc être prêt à discuter de tous vos problèmes et de la façon dont vous êtes prêt à les résoudre.

Prévoyez d’être disponible pendant au moins une demi-journée. Bien que les conférences ne durent généralement qu’une heure, dans certains tribunaux, elles sont organisées par groupes et vous devrez peut-être attendre votre tour. Vous pouvez utiliser ce temps pour négocier avec l’autre partie ou son avocat. Même après avoir vu le juge, on peut vous demander de continuer à négocier en fonction de ses suggestions, puis de revenir le voir par la suite.

Confidentialité

La plupart des discussions lors d’une conférence relative à la cause et à une conférence en vue d’un règlement amiable sont des discussions privées en vue d’un règlement et ne peuvent pas être utilisées ultérieurement comme preuve dans votre cause lors d’une motion ou d’un procès. Ainsi, les parties sont libres de discuter de toutes sortes d’options pour régler leur cause, y compris de faire des compromis.

Ordonnances à une conférence

Si vous et l’autre partie vous entendez sur une question lors de votre conférence relative à la cause, le juge vous demandera, à vous ou à vos avocats, d’écrire votre entente dans un document appelé Procès-verbal de règlement. Les deux parties doivent signer ce document pour montrer qu’elles l’ont compris et qu’elles y consentent. Si le juge approuve votre procès-verbal de règlement, il peut rendre une ordonnance en fonction de votre accord.

Même lorsque les parties ne sont pas d’accord, le tribunal peut rendre certaines ordonnances lors d’une conférence pour aider à faire avancer la cause et à préserver les droits des parties. Consultez les paragraphes 1(7.2) et 17(8) pour connaître les types d’ordonnances qui peuvent être rendues lors d’une conférence.

Coûts à une conférence

Si vous arrivez sans préparation ou si votre conférence est reportée parce que vous n’avez pas respecté les règles, non seulement vous perdrez cette chance de discuter des problèmes avec un juge, mais vous devrez peut-être même payer tout ou partie des frais juridiques de l’autre partie.

Dans certains emplacements de la Cour supérieure de justice, un ARD tiendra les premières conférences relatives à la cause sur les motions en modification et certaines requêtes judiciaires.

Un ARD n’est pas un juge. Il s’agit d’un avocat expérimenté en droit de la famille qui a été approuvé par le juge principal régional. Les parties peuvent généralement obtenir une date devant un ARD plus rapidement que devant un juge.

Les ARD tentent de cerner, de résoudre ou de régler les questions sur lesquelles les parties ne s’entendent pas :

  • en aidant les parties à parvenir à un accord sur les questions en litige;
  • en aidant les parties à obtenir une ordonnance par consentement de la Cour si elles sont parvenues à une entente sur l’une des questions de la cause, y compris la divulgation des renseignements financiers et d’autres questions de procédure;
  • en aidant les parties à organiser les questions en litige et à échanger des documents financiers afin qu’elles soient prêtes à rencontrer un juge.

Le programme des ARD est actuellement offert à Toronto, Barrie, Brampton, Durham, Milton, Newmarket, Hamilton, London, St. Catharines, Kitchener, Kingston et Welland.

Pour en savoir plus sur le programme des ARD, consultez la Directive de pratique provinciales pour les instances de droit de la famille de la Cour supérieure de justice (partie I E8).

Présenter une motion

Dans de nombreux cas, avant que les parties puissent obtenir des ordonnances définitives lors d’un procès ou s’entendre sur la façon de régler leur cause, elles demanderont au tribunal de rendre des ordonnances temporaires sur des questions importantes. Il peut s’agir, par exemple, d’ordonnances temporaires concernant la pension alimentaire pour les enfants ou le conjoint, le calendrier parental, les voyages avec un enfant ou la question de savoir qui peut vivre dans la maison familiale.

À moins que votre situation ne soit urgente, vous ne pouvez pas présenter une motion *avant* qu’une conférence relative à la cause n’ait eu lieu et qu’il y ait eu une discussion sur les questions en litige. Vous ne pouvez présenter une motion avant une conférence relative à la cause que dans des situations très limitées, d’urgence ou de difficulté, ou lorsque la justice l’exige. Consultez le paragraphe 14(4.2) des Règles pour plus de renseignements.

Pour obtenir une ordonnance temporaire du tribunal, vous devez :

  • communiquer avec le greffe de la Cour de la famille pour obtenir une date de motion;
  • préparer un avis de motion et vos preuves;
  • signifier une copie à l’autre partie;
  • déposer la motion auprès du tribunal.

Cette procédure s’appelle présenter une motion. La personne qui présente la motion s’appelle l’auteur de la motion. La personne qui répond à la motion est appelée la partie intimée.

Sur la formule 14 : Avis de motion, l’auteur de la motion doit écrire en détail les ordonnances qu’il souhaite que le tribunal rende et la date à laquelle les parties plaideront la motion devant le tribunal.

Si vous présentez une motion, vous devez également signifier à l’autre partie et déposer auprès du tribunal une formule 14A : Affidavit. C’est là que vous rédigez les preuves qui étayent votre position sur la motion et que vous joignez les documents pertinents au formulaire en tant que « pièce ». Ce formulaire est un document fait sous serment ou affirmation solennelle, ce qui veut dire que vous devez le signer devant un avocat ou un commissaire aux affidavits pour affirmer solennellement ou sous serment que son contenu est véridique. Votre affidavit peut être fait sous serment ou affirmation solennelle devant un greffier au palais de justice si vous n’avez pas d’avocat.

Répondre à une motion

Si un avis de motion et un affidavit vous ont été signifiés, vous pouvez répondre en signifiant et en déposant votre propre formule 14A : Affidavit, dans laquelle vous indiquez au tribunal pourquoi vous êtes d’accord ou en désaccord avec les ordonnances demandées par l’autre partie et fournissez vos preuves.

Si vous souhaitez que la Cour rende des ordonnances différentes lors de la motion, vous pouvez signifier et déposer votre propre formule 14 : Avis de motion et inclure des éléments de preuve dans votre affidavit à l’appui des ordonnances que vous demandez. C’est ce qu’on appelle une motion incidente.

Les Règles en matière de droit de la famille permettent à l’auteur de la motion de déposer un affidavit en réponse à l’aide de la formule 14A : Affidavit. La réponse ne peut porter que sur les nouvelles questions soulevées dans l’affidavit de l’autre partie. Il ne s’agit pas d’une occasion de soulever de nouvelles questions.

Dans certains tribunaux, les parties peuvent également être tenues de déposer un mémoire ou un résumé de plaidoirie. Il s’agit du résumé écrit des faits clés de votre affidavit, ainsi que des règles et des lois qui s’appliquent à votre cause. La directive de pratique régionale où se trouve votre tribunal ou l’ordonnance d’un juge vous indiquera si un mémoire ou un résumé de plaidoirie doit être préparé dans votre cause.

Comment préparer votre motion?

Pour en savoir plus sur les documents que vous devez préparer et mettre à jour pour une motion, les délais pour signifier et déposer vos documents, ainsi que sur l’aide en ligne gratuite pour remplir certains formulaires, consultez Justice pas-à-pas : Remplissez vos formules judiciaires et Parcours guidés.

Vous pouvez également trouver ces renseignements en ligne dans le Guide des procédures à la Cour de la famille du ministère du Procureur général : motions à la Cour de la famille.

Limites du nombre de pages, taille de la police et espacement à la Cour supérieure de justice

Tous les documents déposés pour une motion familiale doivent être préparés en utilisant au moins une police de 12 points et un double interligne.

Le tribunal a limité le nombre de pages de l’affidavit que vous pouvez déposer pour votre motion. Les limites sont de 12 pages pour une motion ordinaire (moins d’une heure) et de 20 pages pour une motion longue (plus d’une heure). De plus, les parties ne peuvent joindre à leur affidavit que les éléments de preuve nécessaires et pertinents, ou les pièces, qui ne doivent généralement pas dépasser 10 pages.

N’incluez pas de longs textes, courriels ou messages sur les médias sociaux. Au lieu de cela, seuls les extraits nécessaires et pertinents de ces communications doivent être joints à titre de pièces.

Vous trouverez une liste des pièces jointes autorisées qui ne sont pas prises en compte dans votre limite de pages dans la Directive de pratique provinciale consolidée pour les instances de droit de la famille de la Cour supérieure de justice (partie I F2).

Sur cette page :

  • Assister à votre motion
  • Comment se comporter au tribunal?
  • Ordonnances et inscriptions

Assister à votre motion

Si votre cause est programmée en personne, il se peut que vous deviez vous inscrire auprès du greffier du tribunal. Le juge a normalement une liste de motions prévues pour que vous ayez peut-être à attendre votre tour. Certains juges traitent d’abord les motions les plus rapides, vous devriez donc informer le greffier du tribunal si vous et l’autre partie êtes parvenus à une entente ou si vous ne vous attendez pas à ce que l’autre partie assiste à la motion.

Arrivez au moins 30 minutes avant l’heure prévue pour le début de la conférence. Cela vous donnera une autre chance de discuter de votre cause avec l’autre partie, ce que vous êtes tenu de faire en vertu des Règles en matière de droit de la famille (à moins qu’une ordonnance du tribunal n’interdise tout contact).

Si votre motion se déroule de façon virtuelle, des informations sur Zoom vous seront fournies soit dans votre dossier sur Case Center, soit par le Bureau de coordination des procès du tribunal.

Si l’autre partie est d’accord, vous pouvez également rencontrer les Services de médiation liés aux tribunaux pour tenter de résoudre ensemble les problèmes soulevés dans votre motion.

Au cours de la motion, les parties expliquent à tour de rôle les ordonnances que vous demandez au tribunal et les éléments de preuve sur lesquels vous vous appuyez pour étayer votre demande. C’est ce qu’on appelle la présentation de vos observations.

Dans vos observations, vous ne pouvez faire référence qu’à la preuve que vous avez incluse dans les documents de votre motion ou à la preuve qui a été déposée par l’autre partie. En d’autres termes, le juge ne peut pas tenir compte de renseignements qui ne figurent pas dans un affidavit ou un état financier sous serment.

Lorsqu’il entend une motion, le juge entend normalement d’abord l’auteur de la motion, puis la partie intimée. L’auteur de la motion a la possibilité de répondre à toute nouvelle question soulevée par la partie intimée. Le juge peut également avoir des questions à vous poser au cours de ce processus.

Comment se comporter au tribunal?

Une motion est un événement du tribunal plus formel. Que vous soyez en personne ou que vous assistiez à une audience virtuelle, vous devrez respecter les règles d’étiquette de la salle d’audience :

  1. Éteignez tous les appareils électroniques qui ne sont pas utilisés lors de l’audience.
  2. Levez-vous lorsque le juge entre ou sort de la salle d’audience et lorsque vous lui parlez.
  3. Appelez le juge « Votre Honneur » et demandez-lui la permission de prendre la parole avant de commencer à parler.
  4. Adressez-vous toujours directement au juge, et non à l’autre partie, sauf si vous interrogez un témoin.
  5. Pendant le procès, n’interrompez pas les autres personnes, sauf pour vous opposer à une question inappropriée.
  6. Ne discutez pas avec l’autre partie ou le juge.
  7. Soyez attentif à ce qui se dit. Vous pouvez prendre des notes pendant le procès.
  8. Si vous voulez utiliser votre propre appareil d’enregistrement, vous devez d’abord obtenir la permission du tribunal.
  9. Ne mangez pas et ne mâchez pas de gomme. Seule l’eau est autorisée dans la salle d’audience.
  10. Désignez tout témoin par son titre (comme Docteur ou Professeur) ou par les pronoms qui le désignent. N’utilisez pas leur prénom.
  11. Les documents que vous souhaitez remettre au juge doivent être remis au greffier du tribunal.

Ordonnances et inscriptions

À la fin de l’audience, le juge peut rendre une ordonnance temporaire qui demeure en vigueur pendant que vous et l’autre partie continuez d’essayer de résoudre vos problèmes de droit de la famille de manière définitive. Le juge peut prendre une décision immédiate ou la reporter à une date ultérieure. La décision écrite du juge est appelée une inscription.

En générale, c’est la partie en faveur de laquelle une ordonnance est rendue qui prépare le projet d’ordonnance, le signifie à toutes les autres parties pour qu’elles l’approuvent, puis le dépose auprès du tribunal pour signature et délivrance. Pour plus d’informations sur les ordonnances, voir la règle 25.

Si le juge met sa décision en délibéré, cela signifie qu’il a besoin de plus de temps pour examiner la preuve et réfléchir aux ordonnances que vous avez demandées. Il se peut que vous deviez revenir au tribunal pour obtenir la décision ou que vous receviez la décision par écrit. Toutes les ordonnances et inscriptions seront téléchargées dans l’ensemble des ordonnances et des inscriptions du Case Center pour votre cause.

Si la participation à un événement du tribunal vous pose des difficultés en raison d’un handicap, vous pouvez obtenir une assistance auprès du coordonnateur de l’information sur l’accessibilité du tribunal.

Pour une image interactive de l’intérieur d’une salle d’audience en droit de la famille de la Cour supérieure de justice, consultez Justice pas-à-pas : Illustrations de la Cour de la famille : Cour supérieure de justice.

Dans des situations très limitées ou d’urgence, vous pourriez être en mesure de présenter une motion sans en aviser d’abord l’autre partie. Selon le paragraphe 14(12) des Règles, vous pouvez présenter une motion sans préavis lorsque :

  • l’avis n’est pas nécessaire ou n’est pas raisonnablement possible.
  • il existe un danger immédiat qu’un enfant soit retiré de l’Ontario et que le retard dans la signification d’un avis de motion ou dans l’avertissement de l’autre partie au sujet de votre motion aurait probablement de graves conséquences;
  • il existe un danger immédiat pour votre santé ou votre sécurité ou celle d’un enfant et le retard dans la signification d’un avis de motion aurait probablement des conséquences graves; ou
  • la signification d’un avis de motion aurait probablement de graves conséquences.

Le tribunal décidera s’il y a lieu d’entendre votre motion sans préavis en fonction de vos documents de motion, notamment :

  • La formule 14 : Avis de motion, qui comprend la date, l’heure et le lieu de votre motion ainsi que les ordonnances que vous demandez à la Cour de rendre.
  • La formule 14A : Affidavit est l’endroit où vous expliquez à la Cour pourquoi vous demandez les ordonnances dans votre avis de motion, et vous fournissez votre preuve à la Cour.

Si vous souhaitez que la Cour examine les preuves à l’appui de votre demande, vous pouvez joindre des documents à votre affidavit à titre de pièces avant de le faire certifier.

Les motions sans préavis constituent l’exception à la règle de base selon laquelle l’autre partie doit être au courant de toute motion à l’avance et avoir la possibilité d’y répondre. Après que le juge a rendu des ordonnances dans le cadre d’une motion sans préavis, l’autre partie doit en être avisée immédiatement et l’affaire doit revenir devant les tribunaux dans un délai de 14 jours.

Si vous n’êtes pas certain de pouvoir présenter une motion sans préavis et que vous n’avez pas d’avocat, vous pouvez appeler la ligne de référence d’urgence en droit de la famille du Barreau de l’Ontario, au 1 800 268-7568 ou au 416 947-3310. Lorsque vous appelez ce numéro, un agent vous référera à un avocat qui vous rappellera dans les 3 jours ouvrables.

Vous pouvez aussi vous adresser à un avocat de service s’il y en a un dans votre palais de justice, ou appeler Aide juridique Ontario sans frais au 1 800 668-8258.

Le Programme des agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille donne de l’assistance aux victimes de violence entre partenaires intimes qui participent à une procédure judiciaire devant la Cour de la famille.

Pour une aide téléphonique d’urgence, 24 heures sur 24, vous pouvez appeler :

Si la violence familiale ou la violence entre partenaires intimes est un problème dans votre cas, vous pouvez appeler Assaulted Women’s Helpline pour obtenir des conseils gratuits, confidentiels et anonymes en cas de crise, un soutien émotionnel, des informations, une planification de la sécurité et des références par téléphone dans plus de 200 langues.

Ligne de consultation sans frais 24 heures sur 24 : 1 888 651-1416 ou composez le 7233.

Si vous craignez que votre partenaire actuel ou ancien partenaire vous fasse du mal, à vous ou à vos enfants, vous pouvez demander au tribunal une ordonnance restrictive.

Une ordonnance restrictive est une ordonnance de la Cour de la famille qui limite le droit d’une personne de communiquer avec vous ou de s’approcher de vous ou de vos enfants. Le non-respect des conditions d’une ordonnance restrictive est un crime.

Vous ne pouvez demander une ordonnance restrictive qu’à l’encontre d’une personne avec laquelle vous êtes marié, avec qui vous avez vécu en couple ou avec laquelle vous avez des enfants. Contrairement à une ordonnance restrictive de la Cour de la famille, un engagement de ne pas troubler l’ordre public en droit criminel peut être ordonné contre toute personne qui, selon vous, vous fera du mal, à vous ou à vos biens, que vous soyez en couple avec elle ou non. Vous pouvez en apprendre davantage sur la différence entre les ordonnances restrictives et les engagements de ne pas troubler l’ordre public sur le site Justice pas-à-pas.

Vous trouverez des renseignements détaillés sur la façon de présenter une demande d’ordonnance restrictive sur le site Web du gouvernement de l’Ontario : Obtenir une ordonnance de ne pas faire | Ontario.ca, ou sur le site Justice pas-à-pas : Obtenez une ordonnance restrictive – Justice pas-à-pas.

Vous pourriez être en mesure d’obtenir des services juridiques gratuits d’Aide juridique Ontario : Ordonnances de ne pas faire – Aide juridique Ontario.

Si vous avez besoin de conseils, de planification de la sécurité ou de ressources, vous pouvez obtenir une aide téléphonique d’urgence, 24 heures sur 24, auprès des organismes suivants :

Le Programme des agents de soutien dans le contexte de la Cour de la famille donne de l’assistance aux victimes de violence entre partenaires intimes qui participent à une procédure judiciaire devant la Cour de la famille.

Le règlement judiciaire exécutoire des différends est un processus plus simple et plus rapide pour résoudre un différend familial, plutôt qu’un procès. Par l’intermédiaire du règlement judiciaire exécutoire des différends, les parties demandent au même juge d’essayer de les aider à régler leurs questions en litige sur consentement et de rendre des ordonnances définitives sur des questions non résolues en une seule audience. Pour avoir accès à une audience de règlement judiciaire exécutoire des différends, les parties doivent signer un formulaire de demande et de consentement et obtenir l’approbation de la Cour.

Une audience de règlement judiciaire exécutoire des différends comprend à la fois le règlement et les parties décisionnelles du processus. Le juge qui dirige l’audience de règlement judiciaire exécutoire des différends explorera avec les parties (et leurs avocats, le cas échéant) les options pour résoudre leur différend sur consentement. Comme dans toute procédure judiciaire, le juge qui dirige l’audience de règlement judiciaire exécutoire des différends a un rôle de surveillance et doit approuver les conditions du règlement avant de rendre une ordonnance.

Pour toute question qui ne peut être résolue sur consentement, le juge entendra les observations des parties au sujet des ordonnances qu’elles demandent. Le juge peut poser des questions aux parties et demander des renseignements supplémentaires, au besoin, pour en arriver à une décision éclairée et équitable. Les parties n’ont pas automatiquement le droit d’appeler et de contre-interroger des témoins lors d’une audience de règlement judiciaire exécutoire des différends.

À la fin de l’audience de règlement judiciaire exécutoire des différends, qui ne dépasse généralement pas une journée d’audience, le juge rendra une ordonnance définitive sur les questions en litige, y compris celles qui ont été réglées sur consentement.

Vous pouvez accéder au règlement judiciaire exécutoire des différends dans les emplacements de la Cour supérieure de justice (y compris dans la Cour unifiée de la famille) qui ont été approuvés par le juge en chef de la Cour supérieure de justice. À ce jour, cela comprend : l’ensemble des régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Nord-Est, du Nord-Ouest et de Toronto et du comté de Middlesex (London).

Pour obtenir des renseignements sur le règlement judiciaire exécutoire des différends, sur la façon de demander et de fixer une audience, sur la façon de déposer des éléments de preuve pour l’audience et sur ce à quoi s’attendre lors d’une audience de règlement judiciaire exécutoire des différends, consultez la règle 43 des Règles en matière de droit de la famille.

La règle 18 vous explique comment faire et accepter une offre de règlement amiable.

Vous pouvez présenter une offre de règlement amiable à n’importe quelle étape de votre affaire. Une offre de règlement amiable indique à l’autre partie ce que vous êtes disposé à accepter pour régler les problèmes. Votre offre de règlement amiable doit être claire, raisonnable et équitable.

Les offres de règlement amiable sont très importantes. Non seulement elles peuvent vous aider à parvenir à un accord avec l’autre partie, mais elles peuvent aussi être utilisées pour demander des dépens contre l’autre partie si l’offre remplit les conditions suivantes :

  • Dans le cas d’une motion, l’offre est faite au moins un jour avant la date de la motion.
  • Pour un procès ou une audience, l’offre est faite au moins sept jours avant la date du procès ou de l’audience.
  • L’offre n’expire pas et n’est pas retirée avant le début de l’audience.
  • L’autre partie n’a pas accepté votre offre.
  • Vous obtenez une ordonnance du tribunal qui est aussi bonne ou meilleure que votre offre.

Sauf lors d’une audience de règlement judiciaire exécutoire des différends, le juge ne peut voir les offres de règlement amiable qu’après avoir tranché les questions.

La partie qui a gain de cause dans le cadre d’une motion a normalement le droit de se faire rembourser une partie de ses frais juridiques par l’autre partie. Le juge peut vous demander d’expliquer oralement ou par écrit pourquoi vous demandez des dépens et de lui remettre un résumé de vos dépenses.

Le juge tient compte de plusieurs facteurs pour décider des dépens à payer, y compris la mesure dans laquelle la partie a été raisonnable dans le cadre de la motion et si la partie a présenté des offres de règlement raisonnables.

Pour en savoir plus sur la façon dont les dépens sont adjugés, consultez la règle 18 et la règle 24 des Règles en matière de droit de la famille.

Si une ordonnance alimentaire a été rendue, le tribunal l’enverra automatiquement au Bureau des obligations familiales (BOF). Il s’agit d’un organisme gouvernemental qui exécute les ordonnances alimentaires en prélevant des paiements directement auprès de la personne qui s’est vu ordonner de verser des aliments (le débiteur alimentaire). Le BOF conserve un relevé des montants payés et verse ensuite un montant à la personne à laquelle les aliments sont dus (le créancier alimentaire).

Pour en savoir plus sur le BOF, consultez le site Web du gouvernement de l’Ontario et le site Justice pas-à-pas de CLEO.

Au moment de rendre l’ordonnance alimentaire, le juge signera également une ordonnance de retenue des aliments et y joindra une formule de renseignements relatifs à l’ordonnance de retenue des aliments, avec les détails de l’ordonnance alimentaire. Le tout sera ensuite envoyé au BOF. Des renseignements vous seront demandés pour aider à remplir ces formulaires.

Qu’est-ce qu’une motion en modification?

Après la clôture du dossier, il se peut que votre situation ait changé et que vous souhaitiez demander la modification de certaines dispositions de l’ordonnance définitive du tribunal. Par exemple, vous pourriez demander de modifier :

  • le montant de la pension alimentaire pour enfant ou pour le conjoint en raison d’un changement de revenu;
  • les ententes parentales, notamment en ce qui concerne les horaires parentaux et la responsabilité décisionnelle, en raison d’un changement important dans votre situation.

Pour faire modifier une ordonnance définitive, vous devez déposer une motion en modification. La procédure relative à cette instance judiciaire est énoncée à la règle 15 des Règles en matière de droit de la famille.

Par où devrais-je commencer ma motion en modification?

Vous devez introduire votre cause à l’échelon du système judiciaire qui a rendu l’ordonnance définitive. Si l’ordonnance que vous souhaitez modifier a été rendue à la Cour supérieure de justice, y compris la division de la Cour de la famille, vous devez introduire votre cause devant l’un ou l’autre de ces tribunaux. Si vous souhaitez modifier une ordonnance de la Cour de justice de l’Ontario, c’est devant celle-ci que vous devez présenter votre cause.

Votre cause en droit de la famille sera généralement entendue au palais de justice de la municipalité où vous ou l’autre partie habitez. Si votre cause porte sur des questions relatives aux responsabilités parentales comme la responsabilité décisionnelle ou le temps parental, vous devez l’introduire dans la municipalité où vit l’enfant.

La règle 5 des Règles en matière de droit de la famille contient de plus amples renseignements sur le tribunal devant lequel la cause doit être introduite.

Qui sont les parties à une motion en modification?

Si vous modifiez une ordonnance définitive du tribunal, vous devez inclure toutes les parties à la requête initiale. Vous devez indiquer dans le formulaire les noms et renseignements du requérant et de l’intimé. Ils demeurent les mêmes que dans le cadre de la requête initiale, peu importe qui introduit la nouvelle instance judiciaire. Autrement dit, le requérant demeure le requérant et l’intimé demeure l’intimé.

La partie qui présente la motion en modification — que ce soit le requérant ou l’intimé — est appelée l’auteur de la motion et l’autre partie est la partie intimée.

Comment puis-je préparer une motion en modification?

Si toutes les parties sont d’accord avec la modification, vous pouvez remplir, signer et déposer conjointement auprès du tribunal une motion en modification sur consentement, au moyen de la formule 15C : Motion en modification sur consentement ou la formule 15D : Motion en modification des aliments pour les enfants sur consentement (pension alimentaire seulement).

Si les parties ne sont pas d’accord avec la modification demandée, vous introduisez votre cause en préparant une formule 15 : Motion en modification. Cette formule doit être faite sous serment ou affirmation solennelle, ce qui veut dire que vous devez signer la formule 15 : Motion en modification devant un avocat ou un commissaire aux affidavits pour affirmer solennellement ou sous serment que son contenu est véridique. Votre motion en modification peut être faite sous serment ou affirmation solennelle devant un greffier au palais de justice si vous n’avez pas d’avocat.

Pour en savoir plus sur la présentation d’une motion en modification ou la réponse à celle-ci, y compris tous les documents nécessaires et les étapes à suivre, consultez le Guide des procédures à la Cour de la famille du ministère du Procureur général : étapes à suivre pour présenter une motion en modification.

Vous pouvez également trouver ces renseignements sur le site de Justice pas-à-pas : Comment faire modifier une ordonnance judiciaire? et obtenir de l’aide pour remplir les formulaires à la page Parcours guidés pour modifier votre ordonnance judiciaire définitive ou accord relatif à une pension alimentaire en droit de la famille.

Premières dates d’audience d’une motion en modification

Il se peut que votre première date d’audience soit automatiquement fixée si votre cause est devant la division de la Cour de la famille. L’étape suivante est habituellement une conférence relative à la cause avec un juge ou un agent de règlement des différends.

Le paragraphe 15(24.1) des Règles en matière de droit de la famille exige que le juge à la première présence établisse la procédure la plus appropriée pour arriver à une résolution rapide et équitable de votre motion en modification.

Certains tribunaux sont dotés d’agents de règlement des différends (ARD). Ces derniers dirigent les premières conférences relatives à la cause dans le cadre des motions en modification et certaines requêtes. Un ARD n’est pas un juge. Il s’agit d’un avocat expérimenté en droit de la famille qui a été approuvé par le juge principal régional.

Les ARD s’efforcent de cerner, de résoudre ou de régler les différends entre les parties en les aidant :

  • en aidant les parties à parvenir à un accord sur les questions en litige;
  • à obtenir une ordonnance sur consentement auprès du tribunal si elles sont parvenues à un accord sur des questions en litige dans l’affaire, y compris des questions relatives à la divulgation de renseignements financiers et d’autres questions de procédure;
  • à organiser les questions en litige et à échanger des documents financiers pour préparer la cause en vue de son examen par un juge.

Le programme des ARD fonctionne actuellement aux endroits suivants : Toronto, Barrie, Brampton, Durham, Milton, Newmarket, Hamilton, London, St. Catharines, Kitchener, Kingston et Welland.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le programme des agents de règlement des différends, consultez les directives de pratique provinciales pour les instances de droit de la famille de la Cour supérieure de justice.

Une décision définitive sur une motion en modification

Si les questions en litige ne sont pas réglées à la conférence, la motion en modification peut être examinée lors d’une motion au cours de laquelle un juge rend une décision en se fondant sur les preuves écrites que les parties ont déposées. Dans certains cas, il peut être nécessaire de prévoir un procès ou une audience ciblée pour régler l’affaire.

De nombreuses comparutions devant le tribunal ont maintenant lieu virtuellement plutôt qu’en personne. Le tribunal a publié des lignes directrices provinciales indiquant les événements qui ont lieu virtuellement par défaut. Les lignes directrices provinciales sont disponibles sur le site Web de la Cour supérieure de justice : Directive de pratique provinciale consolidée pour les instances de droit de la famille de la Cour supérieure de justice, partie III.

Lors de la mise au calendrier de votre événement, vous serez informé du mode de comparution. Si l’événement doit avoir lieu par Zoom, consultez votre dossier Case Center pour obtenir les renseignements de connexion.

Vous devez prendre des dispositions afin de pouvoir participer à tout événement virtuel du tribunal, tout comme vous prendriez des dispositions pour comparaître devant le tribunal en personne. Ainsi, vous devez être en mesure de vous connecter à l’événement du tribunal.

Voici quelques suggestions pour que votre participation à l’événement se déroule le mieux possible :

  1. Tentez de trouver un espace privé et tranquille avec le moins de perturbations possible.
  2. Si l’audience est une vidéoconférence, il est préférable que vous y assistiez en ligne à l’aide d’une caméra vidéo. Si vous ne le pouvez pas, vous pouvez vous connecter à l’événement par téléphone filaire (de préférence) ou cellulaire. Les détails de connexion par téléphone sont indiqués dans chaque invitation Zoom.
  3. Si vous participez à l’événement par vidéoconférence, assurez-vous d’avoir une bande passante suffisante (au moins 1 mbps; pour une connexion optimale, 3 mbps). Si vous avez une faible bande passante, il est préférable de vous connecter à Internet au moyen d’un câble Ethernet et non par Wi-Fi.
  4. Assurez-vous que votre téléphone ou appareil est chargé à l’avance ou branché au réseau électrique afin qu’il ne se décharge pas complètement durant l’audience — les vidéoconférences peuvent vider des piles assez rapidement.
  5. Fermez toutes les applications et fenêtres de votre appareil que vous n’utilisez pas pour l’audience et éteignez les autres appareils qui se trouvent à proximité. Cela réduira les risques de perturbation de votre connexion Internet.
  6. Si vous perdez la connexion à l’audience, tentez immédiatement de vous reconnecter. Conservez les instructions de connexion (les renseignements et codes d’accès de la réunion) près de vous afin de savoir où les trouver en cas de déconnexion.
  7. Si vous éprouvez de la difficulté à suivre l’audience, informez-en immédiatement le tribunal. Si vous participez par vidéoconférence, vous pouvez le faire en parlant, en levant la main ou (sur la plateforme Zoom) en appuyant sur l’icône pour lever une main « virtuelle ». Si vous vous joignez à une audience Zoom par téléphone, vous pouvez lever la main en pesant sur *9.
  8. Utilisez votre prénom et votre nom de famille comme nom affiché sur Zoom afin que tous les participants puissent savoir qui assiste à la vidéoconférence. Si vous participez par téléphone, vous devez vous identifier verbalement.
  9. Il se peut que vous deviez attendre que votre affaire soit appelée, surtout si elle a été inscrite au rôle des motions. Tant que le tribunal n’a pas appelé votre affaire, veuillez désactiver votre microphone.
  10. Il est important d’attendre votre tour pour parler et d’activer votre microphone lorsque c’est à votre tour de parler. Sinon, il devient très difficile pour les participants de suivre la discussion.
  11. Tout comme lors d’une comparution en personne devant le tribunal, vous ne devriez pas manger ni boire quoi que ce soit — sauf de l’eau — lors de la comparution virtuelle.
  12. Gardez les documents importants liés à votre cause à la portée de la main afin de pouvoir vous y reporter durant l’audience. Ces documents doivent être téléversés dans votre dossier Case Center (dans le lot approprié pour l’événement) une fois qu’ils ont été acceptés aux fins de dépôt.

Si la participation à un événement du tribunal vous pose des difficultés en raison d’un handicap, vous pouvez obtenir une assistance auprès du coordonnateur de l’information sur l’accessibilité du tribunal.


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